Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



jeudi 28 juillet 2011

Nicolas Sarkozy et nos vins à nous


Le Président de notre République a donc réuni autour de lui quelques 600 vignerons (selon la police, mais à l’écran, j’aurais plutôt dit moins…) justement intéressés par l’échange attendu. Et, comme d’hab, on a parlé d’autre chose. Ce débat sur les droits de plantation qui, dans ma grande candeur, ne m’apparaît pas éminemment dramatique ou passionnant (faut-il libéraliser ça ou pas), mais bon, je ne suis pas un spécialiste du protectionnisme. C’est mon côté que le meilleur gagne. On a évoqué le budget européen de soutien. Soutenir quoi ? Je ne sais pas très bien. La viticulture intensive que la France est incapable de mener à bien, avec ou sans Bruxelles, et que nous n’appelons pas de nos vœux ? La baisse de la fiscalité et/ou des charges sociales, vieille scie qui marche à tous les coups et qui sert un peu, à la marge (encore un peu plus de paperasses ?). Je suis sûr qu’on a vanté les mérites de l’export, comme de bien entendu, en oubliant aussi sec qu’une campagne d’export bien menée passe par un marché national porteur et favorisé. Justement, vrai sujet, je n’ai pas l’impression qu’il ait été seulement entrevu. À commencer par la dramatique loi Evin, loi suicidaire qui range la France dans le camp du Pakistan-Iran-Irak-consorts, il n’a donc pas été question de l’abroger ou, au moins, de l’aménager (aparté : j’ai lu sur Facebook et sous la plume de l’amusant Desperriers la fine blague « Loi Evian » qui m’a fait rire). Visiblement, personne n’a cherché à arranger le vigneron à succès avec des formalités d’exportation simplifiées ou une baisse de la TVA à 5,5 % comme pour les pizzerias.
Enfin, ce que j’en dis… Je n’y étais pas, trois fois hélas, et là, à force de m’en mordre les doigts, je vais être obligé d’arrêter avec ce clavier. Non sans avoir cité une dernière fois François Desperriers, décidément très en verve aujourd’hui : « Ce sont ceux qui en parlent le plus qui en boivent le moins. » On ne saurait mieux dire, même si Nicolas Sarkozy n’est certainement pas celui qui en parle le plus. Trois fois hélas, encore une fois.

La photo : sur ce panneau, le choix beurk proposé au voyageur qui arrive au comptoir de la brasserie de la gare Saint-Jean à Bordeaux, « capitale mondiale du vin ». C’est raccord, en même temps. Découvert avec David Cobbold, un après-midi de fin d’hiver, cette année.

François Desperriers anime le blog Bourgogne Live, notre maître à tous.

2 commentaires:

  1. Cité trois fois...je vais faire des bulles ;-)
    Merci de rire à mes blagounettes Nicolas !
    François

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