Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



dimanche 6 novembre 2011

Caviar, champagne, truffe blanche et barolo


Ma chère amie A m’a offert une belle boîte d’un très bon caviar accompagnée d’une bouteille de Blanc des Millénaires 1995, fameux champagne rare de Charles Heidsieck. Elle savait ce qu’elle faisait, j’adore ce blanc de blancs. Remarque, c'est pas difficile, ya qu'à lire ce blog. Dîner improvisé, très vite fait, très bien fait. L’extrême finesse du champagne agréablement bousculé par la rusticité puissante du caviar. En fait, tout se joue sur la fin de bouche. Là, les saveurs et les arômes du noir et du blond, Petrossian et Charles, s’entremêlent en une danse diabolique pour disparaître longtemps après, main dans la main, vous laissant à moitié sonné, les yeux dans les étoiles. La prochaine fois, je passe au magnum et à la boîte de 500 grammes. C’est toujours trop court, de toute façon.
Le lendemain, voilà mon cher ami P, croisé à l’heure du café-journal sur une terrasse des Abbesses, retour d’Alba, alors raconte. Il me tend d’un air de dealer à la coule un petit bocal plein de papier alu. J’ouvre l’un et les autres. Deux truffes blanches et une noire. Je referme aussitôt, la terrasse commence à s’ébrouer, le consommateur du matin lève le nez, c’est quoi ça, ce parfum tenace. Rentré chez moi, j’ouvre une bouteille de barolo le-vigne 2000 du charmant Luciano Sandrone, et carafe. Les truffes blanches, je ne les ai pas mangées avec une pasta ou un risotto, comme tout le monde, je trouve que ça n’a aucun intérêt. J’ai toasté du pain de mie tranché fin, j’ai tranché plus fin encore du lard blanc de Colonnata qui fond sur le pain grillé bouillant et hop, tu râpes la truffe dessus et hips, c’est sublime avec le barolo. Une fois encore, la finesse du vin twiste avec la puissance du lard et du tartuffo. Éclater de rire tellement la vie est belle, regarder par la fenêtre, être le maître du monde, être lui, oui, deux soirs de suite, c'est déjà ça. Et toi, ami lecteur, tu sais quoi faire pour que ta nouvelle amie ou la prochaine te prenne pour un type formidable. Et moi, je me demande ce que je deviendrais sans mes deux amis et leurs attentions délicates. A et P, ce billet vous est dédié et ma reconnaissance, acquise.

La photo : le barolo le-vigne 2000 de Luciano Sandrone. Pas terrible comme photo, mais je ne peux pas inviter Mathieu Garçon à dîner tous les soirs.
Pour en savoir plus sur Charles Heidsieck, Blanc des Millénaires 95, allez fureter ici, par exemple. Et pour une photo du Blanc des Millénaires, c’est .

3 commentaires:

  1. Mon Dieu, que la vie est moche parfois !

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  2. Salut Nicolas, moi aussi j'ai été gâter par notre amie A et comme tu as raison..... Charles c'est bon et le caviar aussi....
    Merci mon Dieu de nous aimer.
    Bon séjour en Italie.
    Amitié
    Daniel Ben

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