Le blog de Nicolas de Rouyn

Bonjour.
Ceci est un blog dédié au vin et au monde du vin, qu'on appelle aussi le mondovino. Et à tout ce qui entoure le vin, les belles tables,
les beaux voyages, les tapes dans le dos et les oreilles tirées.
Cela posé, ce qu'on y lit est toujours de-bon-goût-jamais-vulgaire,
ce qui peut plaire à votre mère. Dites-le lui.
(Only dead fish swims in ze stream).
Les photos sont signées Mathieu Garçon, sauf mention. Pour qu'elles soient belles en grand, il suffit de cliquer dessus.
Au fait, il paraît que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération".
Nicolas de Rouyn



samedi 29 juin 2013

Pendant que j'y pense #19




1 Deux jours dans le Médoc. Plein de beaux vins et, surtout, de vieux millésimes. Fourcas-hosten 89, juste somptueux marqueur d'un château en plein boum qualitatif. Lafon-rochet 86, de bonnes intentions, mais un début de fatigue, quand son cadet, le 2000, était magique. Phélan-ségur 96, droit comme un qui est sûr de sa haute lignée. Et, pour la première fois, merci Anne, j’ai bu à table un haut-carles et c’est très, très bon. C'était un 2006.
Le prétexte, quelques interviews et autant de photos, m’a permis de découvrir ou de confirmer de belles énergies, du travail tendu vers le meilleur, cette détermination exemplaire. Chaque fois, ça me rappelle à quel point le vignoble produit des gens de qualité, chacun à son niveau.



2 Un aller-retour express à Mareuil-sur-Aÿ, chez Billecart-Salmon, belle maison de Champagne. Antoine Roland-Billecart m’a montré son nouveau chai à barriques, d’une grande simplicité et authenticité. Il élève une grande partie de ses vins en barriques d’au moins quatre vins et jusqu'à douze ou quinze. La maison, très tournée vers le rosé, fait de grands rouges pour l’assemblage. Elle produit aussi un joli extra-brut, un superbe blanc de blancs et trois cuvées de très haut niveau, dont ce rosé millésimé Élisabeth Salmon. À table, nous avons bu le 1988. Après le dom-pérignon 03 de la semaine dernière, je crois décidément que les rosés forts en couleur, c’est-à-dire avec un bon pourcentage de vins rouges, sont les plus intéressants, les meilleurs. Nous avons arpenté le clos de la maison, un hectare en bio-dynamie depuis dix ans, c’est le Clos Saint-Hilaire. 
Vite, avant de reprendre le train à Épernay, un petit détour par le canal latéral à la Marne, au pied du Clos des Goisses. Ça, c’est du coteau. Léger regret de ne pas aller saluer Charles Philipponnat, mais on ne peut pas tout faire.



3 Maintenant que tout le monde fait son blanc à Saint-Émilion (en appellation bordeaux générique, bien sûr), je n’ai pas raté celui de Silvio Denz au château Faugères. Les 30 % de sémillon lui vont très bien et voilà un très joli blanc, rond, dense, aromatique.



4 Un soir, tard, cognac. Le multi-millésime de Frapin, cette coupe est réalisée avec des eaux-de-vie de 82, 83 et 85. Tout vient du vignoble du château de Fontpinot et c’est une production très confidentielle. Là, on est au paradis et c’est le cas de le dire.

2 commentaires:

  1. Bonjour, je passe par là par hasard. Je vais conseiller votre blog à une amie qui aime, comme vous, le bon vin et tout ce qui l'entoure.
    Bon dimanche.

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